Samedi 15 juin 2013
Spécial Débarquement!
Les aérodromes provisoires
Profitez bien de ce privilège, on vien sur le blog des demoiselles de Creil pour voir celà depuis la Hollande (l'autre pays du Fromage et de Dave)
Première chose à signaler, c'est un album photo dédié à recencer en image les anciens aérodromes provisoires alliés, toutes les images sont de 1947 prises lors des missions photo des B-17 de l'IGN. Quelques fois vous trouverez d'un coup d'oeil les pistes, d'autres fois il faudra un peu plus chercher et enfin d'autre fois plus aucun signe probant n'était visible en 1947, d'ou un smiley triste.
Mais le projet peux aller plus loin avec l'aide de tous nous pourrons "combler les trous"
Omaha Beach en vision panoramique
En juin 1944 Omaha Beach c'était celà:
En 1947, les plages du débarquement sont visibles, parmi celle ci Omaha Beach ou la violence de la bataille est toujours clairement visible
(cliquez sur l'image pour agrandir)
Les villes de Normandie
En 1947, certaines villes ont beaucoup souffert, certains quartiers de Saint Lo n'existaient plus en 1945. En 1947 rien ne s'est vraiment arrangé...
Saint Lo, le 25 juillet 1947 (ci-dessus)
Ci-dessus: Caen n'est qu'un vaste champ de ruines
ci-dessus: l'aérodrome de Caen Carpiquet à connu les bombardements et des combats au sol acharnés pour sa capture, en 1947 tout reste à reconstruire, pas un avion à l'horizon
Ci-dessus: Le Port de Cherbourg est dégagé depuis peu de temps, il a été totalement rasés par les forces allemandes et les bombardements alliés. Des bateaux y ont coulé, des véhicules y transitent.
Ci-dessus: A quelques centaines de mètres plus à l'ouest, dans le même port l'un des secrets de la victoire alliée: Pluto (Pipe Line Under The Ocean) sort de l'océan, il y était vidé dans des citernes en direction du front. Plus tard dans la guerre, Pluto sortit de l'océan plus au nord de la France.
Opération Cobra
En 1947 reste vu du ciel un sinistre quadrilatère qui aura couté la vie aussi bien à des soldats allemands qu'américains. Le 25 juillet 1944, le général Omar Bradley demande un bombardement lourd de saturation sur un périmètre réduit de quelques centaines de mètres. Les lignes américaines sont reculées secrètement. La Panzerdivision Lehr est pulvérisée sur place, une centaine de soldats américains aussi, parmis eux un général. Certains soldats deviennent fous. Le général Eisenhower pris de remord ne fera plus jamais appel à la 8th Air Force.
Arromanches et Gold Beach
Sur les hauts fonds de Gold Beach on devine du materiel, des restes du port artificiel et des épaves de bateaux.
Dans une vue plus générale en 1947 le port artificiel à survécut aux tempètes.
Ouistreham
Haut lieu de la France Libre le 6 juin 1944, en 1947 la ville panse ses plaies, chaque impact d'obus apparait comme des cicatrices.
Pegasus Bridge
On croirait à peine que la guerre est passée par ici, pourtant dans les champs voisin on devine encore les traces d'attérissage des planeurs Anglais. A gauche du canal l'un d'eux semble conservé sur la droite de la route.
Omaha Beach:
Surprennante vue des restes du port artificiel d'Omaha. Trois années après sa destruction par la tempète le brise-lames fait toujours son office.
Arromanches (2)
Alors que l'on débarrasse les restes de materiel abandonnés sur la plage les pontons s'empilent au gré des vagues
Encore des restes de pontons ballotés par les vagues.
Courseulles sur mer
Sur cette plage a débarqué en 1944 le general de Gaulle, non loin de là deumeurent des restes d'obstacles et un abris allemand.
Jumo Beach
Les Obstacles sur la plage ont fini par etre repoussés par les vagues à la suite du déminage de la plage
Un Blindé encore abandonné en ce début d'année 1947 sur la plage de Juno Beach, son canon tourné vers le large.
Par ici des véhicules alliés sont passés pour aller au combat, leur traces demeurent encore plus de deux années plus tard
Sur Juno Beach en janvier 1947, une barge de débarquement demeure là où on l'a abandonnée.
Port en Bessin / Omaha Beach
Dans le port de Port en Bessin des barges de débarquement ont fini par couler à moins qu'on les aient remorquées jusqu'ici
Deux Barges de débarquement lourdes ballotées par les vagues, visiblement encore chargées de matériel
Sword Beach
Des épaves demeurent face à Sword Beach
Des barges de débarquement échouées sur Sword Beach
D'autres épaves sur la même plage...
Sainte Mère Eglise
1947, la vie à repris ses droits mais n'oublie pas la tragédie
la folie / Couvrechef
Nous sommes en 1946, dans la proche banlieue nord de Caen, les vestiges de la dure bataille de Caen sont clairement visibles, ils ont été rassemblés ici...
Breteville l'orgueuilleuse
La bataille de Normandie fut aussi la bataille des clochers, si vous avez un clocher vous avez un avantage, si vous ne l'avez pas il faut le détruire.
Dans ce village les blindés anglais furent stoppés dans leur avancée par la résistance allemande, ici les restes d'une tranchée anti-char
Fontenay le Pesnel
Sur le bas coté de la route des blindés et un transport de troupe n'ont pas bougé deux ans plus tard
Dans un verger un blindé est resté là ou il a été détruit lors de la bataille
Saint Manvieu / Moret
Lors de la bataille de Caen, les troupes Anglo-Canadiennes s'accrochent violamment avec les troupes SS. Ici encore le clocher de l'église à fait les frais des combats, les blindés Anglais ont semble t'il même pénétré le cimetière laissant des trous béants dans le mur d'enceinte
La poche de Falaise / Chambois
Dans cet immédiat après guerre les prise de vues aériennes montrent un secteur champêtre assez loin du champ d'épaves que l'on décrit bien souvent dans les récits, en regardant plus en détail, en 1946 les épaves de char sont nombreuses et de plus en plus présentes à mesure que l'on s'approche de Chambois.
Trun
Contrairement au secteur de Caen où l'on rassemble les épaves, dans le "Chaudron" les blindés sont bien souvent restés là ou ils furent détruit, ci-dessus un Skd 251 de transport de troupes
Ci-dessus encore un transport de troupes abandonné dans un verger
Ici, difficile de dire si les blindés ont été poussés sur le bas coté ou si au contraire ils roulaient côte à côte pour limiter les chances de destruction.
Tournai sur Dives
Deux Chars détruits au bord de la route, l'un était en embuscade derrière les haies, l'autre lui venait en renfort les deux ont été détruits.
Plusieurs épaves non identifiables à la lisière d'un verger
Un char détruit sur le bas coté d'une route
En 1946 on commence tout juste à nettoyer la campagne...
Vestiges d'une assez grosse bataille, la violence des combats est très visible
Pas assez bien dissimulés deux blindés ont été débusqué par l'aviation.
Carpiquet
Dans les ruines des hangars de l'aérodrome on distingue les restes de cellules d'avions allemands
Verson
Les emplacements de canon de 88mm allemand sont toujours visibles et pointés en direction de l'ennemi
A quelques centaines de mètres de là, les restes d'une attaque aérienne alliée sur une voie de chemin de fer
La rue de l'église
Dans ce secteur américain deux blindés restent dans un pré en mars 1947, en haut à droite un char Panzer IV, une "antiquité" de la bataille de France qui n'avait que peu de chance en Normandie. il porte toujours sa tourelle donc il n'est pas démilitarisé
Le Dezert
Au milieu d'un Verger pas bien loin d'un troupeau de Vaches, un Panzer V Panther est ici. Dans un état assez remarquable, on devine un impact à l'avant de sa chenille droite, lui aussi n'est pas démilitarisé